Il fait bon vivre au Cambodge
Cela fait bientôt une semaine que nous avons quitte la France et nous sommes a présent au Cambodge.
Bien que l atterrissage a Bangkok fut très agréable, le but était de quitter la thailande au plus vite. Nous aurons l occasion d y repasser durant le voyage car il s agit d un point central d Asie du sud est.
La thailande est un pays bien développe a présent et tout le monde, même le moins téméraire, peut voyager là-bas. Tout est fait pour arranger les touristes. Les routes sont niquel, les bus climatises et les thaïlandais sont, dans l ensemble, aimables et souriants.
Tout de suite nous avons retrouve nos légères habitudes. (les mêmes resto, les mêmes rues...qu il y a deux ans)
Nous n avons pas eu trop de soucis avec le décalage horaire et au bout de 2-3 jours nous avions pris le rythme.
C est la saison fraîche en Asie et pourtant il fait toujours très chaud. Les peaux sont moites. On ne compte plus le nombre de douches qui doit, a peu de choses près, correspondre au nombre d aller retour dans la chambre de la guest house.
Des le lendemain nous sommes donc partis pour la frontière cambodgienne (environ 5h de bus). Un voyage un peu longuet mais très divertissant des lors qu on regarde par la fenêtre les diverses scènes de vie.
Les quartiers sont ici repartis selon les activités, le quartier des plantes, le quartier du bois, celui de la tôle et de la ferraille, la concurrence devient alors si dure. Je ne comprends pas la logique.
Nous sommes arrives à la frontière en fin d après midi et avons fait notre visa sur le champ. Finies les belles routes thaïlandaises, on atterrit sur des pistes en terre qui peuvent faire penser aux rues africaines.
Poi pet, la ville frontalière est assez antipathique. Les gens sont froids, pas accueillants et certains nous proposent des prix ridiculement élevés, pensant qu ils ont à faire à des branquignols!
Bienvenu dans le pays du dollar!! Ici tout se paie en dollar, c est avec le ril, la monnaie courante. On s y fait vite mais au début c est très désagréable et bien moins exotique. En tout cas ce n est pas plus cher pour autant. C est même assez peu cher car l euro est fort et les guest house très bon marche, entre 3 et 4 dollars la double.
Les cambodgiens ne parlent pas anglais et beaucoup ne comprennent même pas ‘’how much’’ ou ‘’what time’’ ça peut devenir vite complique mais avec des gestes on y arrive.
Nous avons passe la nuit à la frontière et sommes partis de bonnes heures le lendemain. 3h de pistes et de paysages magnifiques. C est plat, il y a des rizières a pertes de vues (c est incroyable quand on pense que chaque pousse est plantée a la main!), des palmiers, des bananiers, des cocotiers, des marres de nénuphars, une nature luxuriante que l on a la chance de voir car nous arrivons après la saison des pluies.
La piste de terre rouge est incroyablement poussiéreuse
La terre recouvre le toit des maisons et les plantes du bord des routes, avant d arriver dans les poumons de ceux qui y vivent. Cela semble irrespirable, invivable.
Dans les campagnes, les maisons sont sur pilotis, en bois, parfois colores, décores ou au style coloniale. C est très jolie, très soignes. Je ne suis pas sure, en revanche, qu a l intérieur il y ait grand chose. Entre les pilotis qui offrent l ombre, les cambodgiens installent une aire de vie et des hamacs qu ils affectionnent particulièrement ici. Ils sont souvent en train de dormir n importe ou. L observation de ce qui m entoure rend la route très agréable.
Nous arrivons Siem Reap, ville paisible où il fait bon vivre. Les cambodgiens sont très agréables, si accueillants et souriants, c est assez impressionnant. Ils ne sont jamais agressifs ou collants. Ils n insistent pas ou ne sont pas chiants avec les touristes. Ils sont même très polis. Il y a peu de mendiants. Les thaïlandais et les cambodgiens sont, à mon sens, de beaux peuples aux traits fins. Ils sont habilles a l occidentale. Seules les vieilles portent le sarong et un foulard qui ressemble a un torchon français (a carreau rouge et blanc) sur la tête.
Il n y a pas beaucoup de circulation et pas de klaxons frénétiques comme il peut y avoir en inde. C est calme.
Nous avons visite le land mine museum qui est aussi un orphelinat pour mutiles. C est terrible ce qui arrive ici. Quelles horreurs ces mines qui mutilent encore tant d hommes et de femmes, mais surtout d enfants qui jouent la ou ils n auraient pas du. Saloperies de guerres.
Il y a 40 a 50 victimes de mines tous les mois au Cambodge, 1 personne sur 275 est amputée d un membre, il est fortement déconseille de quitter les chemins (même pour une envie pressante) car il reste 4 a 6 millions de mines sur les terres.
Je me sens vraiment bien ici, bien que nous ne verrons pas grand chose du Cambodge finalement car nous le traversons lentement mais sans détour.
Les marches alimentaires sont varies. Tant d odeurs délicieuses. Cela semble bien plus hygienique que l inde évidemment mais également plus propre que la Tunisie par exemple, ce a quoi je ne m attendais pas. Tout est frais. Tant de saveurs inconnus, de fruits et légumes que nous ne connaissons pas, et certaines que je ne goûterai jamais comme ces énormes araignées grillées. Quoique je les préfère encore sur un plateau que vivantes (énormes je vous dis!)
Bien sur l intérêt premier de Siem Reap, c est le site d Angkor dont beaucoup on sûrement entendu parler.
Nous avions pris un tuk tuk (rickshaw) pour y passer la journée, notre chauffeur était super. Tout timide et discret, roulant plus lentement que tout le monde, ce qui a rendu la ballade des plus agréables. Le tuk tuk est le moyen idéal pour visiter ce site de plusieurs dizaines de temples ayant plus de 1000 ans, etales sur des dizaines de kilomètres, entoures de jungle ou de rizières.
Nous, nous avons fait une dizaine de temples, bassins et autres beautés archéologiques. (Bayon, angkor wat, ta prohm, preah khan...)
10, c est le nombre d heure que nous avons passe sur le site. Et plus t en vois, plus Angkor prend de l ampleur. Les temples sont tous différents.
Le temple d angkor wat me rappelle ceux de l inde du sud et le site me ramène au souvenir d Hampi (en inde également)
Nous étions à 5h du matin au temple Bayon, il faisait nuit noire et nous étions les premiers à entrer dans le temple. C était magique, des milliers de cigales et chauves souris poussaient des bruits stridents, puis le coq a pris le relais et le soleil s est levé dévoilant les visages de pierre, signe particulier de Bayon. Tout a enfin pris forme, et nous étions toujours seuls. Ce fut le moment privilégie de la journée, un instant unique.
A présent nous sommes a Phnom Penh, la capitale, nous venons d arriver, nous sommes dans une guest house sur le lac, avec un ponton sur lequel j ai hâte de rêvasser.
Bien que l atterrissage a Bangkok fut très agréable, le but était de quitter la thailande au plus vite. Nous aurons l occasion d y repasser durant le voyage car il s agit d un point central d Asie du sud est.
La thailande est un pays bien développe a présent et tout le monde, même le moins téméraire, peut voyager là-bas. Tout est fait pour arranger les touristes. Les routes sont niquel, les bus climatises et les thaïlandais sont, dans l ensemble, aimables et souriants.
Tout de suite nous avons retrouve nos légères habitudes. (les mêmes resto, les mêmes rues...qu il y a deux ans)
Nous n avons pas eu trop de soucis avec le décalage horaire et au bout de 2-3 jours nous avions pris le rythme.
C est la saison fraîche en Asie et pourtant il fait toujours très chaud. Les peaux sont moites. On ne compte plus le nombre de douches qui doit, a peu de choses près, correspondre au nombre d aller retour dans la chambre de la guest house.
Des le lendemain nous sommes donc partis pour la frontière cambodgienne (environ 5h de bus). Un voyage un peu longuet mais très divertissant des lors qu on regarde par la fenêtre les diverses scènes de vie.
Les quartiers sont ici repartis selon les activités, le quartier des plantes, le quartier du bois, celui de la tôle et de la ferraille, la concurrence devient alors si dure. Je ne comprends pas la logique.
Nous sommes arrives à la frontière en fin d après midi et avons fait notre visa sur le champ. Finies les belles routes thaïlandaises, on atterrit sur des pistes en terre qui peuvent faire penser aux rues africaines.
Poi pet, la ville frontalière est assez antipathique. Les gens sont froids, pas accueillants et certains nous proposent des prix ridiculement élevés, pensant qu ils ont à faire à des branquignols!
Bienvenu dans le pays du dollar!! Ici tout se paie en dollar, c est avec le ril, la monnaie courante. On s y fait vite mais au début c est très désagréable et bien moins exotique. En tout cas ce n est pas plus cher pour autant. C est même assez peu cher car l euro est fort et les guest house très bon marche, entre 3 et 4 dollars la double.
Les cambodgiens ne parlent pas anglais et beaucoup ne comprennent même pas ‘’how much’’ ou ‘’what time’’ ça peut devenir vite complique mais avec des gestes on y arrive.
Nous avons passe la nuit à la frontière et sommes partis de bonnes heures le lendemain. 3h de pistes et de paysages magnifiques. C est plat, il y a des rizières a pertes de vues (c est incroyable quand on pense que chaque pousse est plantée a la main!), des palmiers, des bananiers, des cocotiers, des marres de nénuphars, une nature luxuriante que l on a la chance de voir car nous arrivons après la saison des pluies.
La piste de terre rouge est incroyablement poussiéreuse
La terre recouvre le toit des maisons et les plantes du bord des routes, avant d arriver dans les poumons de ceux qui y vivent. Cela semble irrespirable, invivable.
Dans les campagnes, les maisons sont sur pilotis, en bois, parfois colores, décores ou au style coloniale. C est très jolie, très soignes. Je ne suis pas sure, en revanche, qu a l intérieur il y ait grand chose. Entre les pilotis qui offrent l ombre, les cambodgiens installent une aire de vie et des hamacs qu ils affectionnent particulièrement ici. Ils sont souvent en train de dormir n importe ou. L observation de ce qui m entoure rend la route très agréable.
Nous arrivons Siem Reap, ville paisible où il fait bon vivre. Les cambodgiens sont très agréables, si accueillants et souriants, c est assez impressionnant. Ils ne sont jamais agressifs ou collants. Ils n insistent pas ou ne sont pas chiants avec les touristes. Ils sont même très polis. Il y a peu de mendiants. Les thaïlandais et les cambodgiens sont, à mon sens, de beaux peuples aux traits fins. Ils sont habilles a l occidentale. Seules les vieilles portent le sarong et un foulard qui ressemble a un torchon français (a carreau rouge et blanc) sur la tête.
Il n y a pas beaucoup de circulation et pas de klaxons frénétiques comme il peut y avoir en inde. C est calme.
Nous avons visite le land mine museum qui est aussi un orphelinat pour mutiles. C est terrible ce qui arrive ici. Quelles horreurs ces mines qui mutilent encore tant d hommes et de femmes, mais surtout d enfants qui jouent la ou ils n auraient pas du. Saloperies de guerres.
Il y a 40 a 50 victimes de mines tous les mois au Cambodge, 1 personne sur 275 est amputée d un membre, il est fortement déconseille de quitter les chemins (même pour une envie pressante) car il reste 4 a 6 millions de mines sur les terres.
Je me sens vraiment bien ici, bien que nous ne verrons pas grand chose du Cambodge finalement car nous le traversons lentement mais sans détour.
Les marches alimentaires sont varies. Tant d odeurs délicieuses. Cela semble bien plus hygienique que l inde évidemment mais également plus propre que la Tunisie par exemple, ce a quoi je ne m attendais pas. Tout est frais. Tant de saveurs inconnus, de fruits et légumes que nous ne connaissons pas, et certaines que je ne goûterai jamais comme ces énormes araignées grillées. Quoique je les préfère encore sur un plateau que vivantes (énormes je vous dis!)
Bien sur l intérêt premier de Siem Reap, c est le site d Angkor dont beaucoup on sûrement entendu parler.
Nous avions pris un tuk tuk (rickshaw) pour y passer la journée, notre chauffeur était super. Tout timide et discret, roulant plus lentement que tout le monde, ce qui a rendu la ballade des plus agréables. Le tuk tuk est le moyen idéal pour visiter ce site de plusieurs dizaines de temples ayant plus de 1000 ans, etales sur des dizaines de kilomètres, entoures de jungle ou de rizières.
Nous, nous avons fait une dizaine de temples, bassins et autres beautés archéologiques. (Bayon, angkor wat, ta prohm, preah khan...)
10, c est le nombre d heure que nous avons passe sur le site. Et plus t en vois, plus Angkor prend de l ampleur. Les temples sont tous différents.
Le temple d angkor wat me rappelle ceux de l inde du sud et le site me ramène au souvenir d Hampi (en inde également)
Nous étions à 5h du matin au temple Bayon, il faisait nuit noire et nous étions les premiers à entrer dans le temple. C était magique, des milliers de cigales et chauves souris poussaient des bruits stridents, puis le coq a pris le relais et le soleil s est levé dévoilant les visages de pierre, signe particulier de Bayon. Tout a enfin pris forme, et nous étions toujours seuls. Ce fut le moment privilégie de la journée, un instant unique.
A présent nous sommes a Phnom Penh, la capitale, nous venons d arriver, nous sommes dans une guest house sur le lac, avec un ponton sur lequel j ai hâte de rêvasser.
6 Comments:
Bonjour vous 2 !
Merci pour cette petite pause exotique, tellement bienvenue sous un ciel qui n'en peut plus de tant de gris...
Je me suis imaginée un instant attendre moi aussi le lever du soleil sur les marches d'un temple, avec pour compagnie les bruits de la vie rendus à leur nature originelle....
Continuez à nous faire rêver...
Et prenez soin de vous (Sylvain, tu as encore les yeux fatigués....)
A +
Sabine
Le tourisme vous donnera la liberté?
A la réception, on lui remit une brochure bilingue, contenant, entre
autres, les conseils de sécurité aux clients étrangers qui s'aventuraient
dans la capitale.
« Changer vos devises dans la succursale bancaire de l'hôtel et sortir en
n'ayant sur vous que le strict nécessaire. » ,. i,.
«deposer votre argent et vos cartes de crédit dans le coffre mis à la dis-
position des clients. Ne jamais les laisser dans votre chambre. »
« fermer votre porte à double tour et n'ouvrir que lorsqu'une visite vous
est annoncée. »
« Prendre le taxi que vous désigne le portier, et indiquer à cefui-ci l'endroit où vous vous rendez pour qu'il l'inscrive sur son registre en même temps
que le numéro d'immatriculation du véhicule. »
« Prévenir avec votre portable si vous observez quelque chose d'anormal
dans le comportement du chauffeur, et suivre les instructions du concierge. »
II décida, pour sa gouverne, d'aller dans une armurerie et de s'ache-
ter une petite panoplie d'autodéfense : aérosols paralysants, coup^de-
poing américain, canif. Il pourrait ainsi prendre des taxis en toute sécu-
rité. Puis il se dit qu'il serait plus simple de louer une voiture pour ses
déplacements dans le périmètre urbain : monuments, restaurants,
musées. La deuxième page de la brochure l'en dissuada.
« Soyez sans cesse sur vos gardes. Dans cette ville, il y a deux techniques très usitées : jeter une moto, un vélo ou une charrette sous la voiture de
l'étranger arrêté à un feu rouge, puis accuser le conducteur stupéfait d'avoir
provoqué l'accident : empoignade, attroupement, tumulte ; ou encore distribuer des contraventions pour des infractions non commises, avec la menace d'aller faire une petite visite de quelques heures au commissariat du quartier. »
II pensa alors qu'il était plus prudent de s'éloigner de cette ville
menaçante pour jouir des beautés de la campagne : une option qui,
d'après les recommandations de la brochure, était tout aussi risquée :
« Les routes du pays sont très dangereuses : les bonnes en raison de l'im-prudence et de la témérité des conducteurs, les mauvaises à cause de leur
tracé et du manque de signalisations. Circuler la nuit est particulièrement
déconseillé, car il peut arriver que des délinquants bloquent l'autoroute et
obligent les voitures à s'arrêter pour dévaliser leurs occupants. Surtout, ne
prenez jamais d'auto-stoppeurs ni de soi-disant amis : le plus souvent, ils
portent sur eux de la drogue et, quelques kilomètres plus loin, vous vous
trouvez "par hasard" face à un barrage de police : et c'est le chantage pré-
visible à la prison et aux tribunaux. »
Qu'allait-il bien pouvoir faire pendant son séjour ? Manger, boire, se
promener aux alentours de l'hôtel ? Même pas. Les instructions
étaient précises :
« Attention à ce que vous mangez et buvez. Lavez attentivement fruits,
salades et légumes. Demandez de l'eau minérale en bouteille et exigez
qu'on vous l'apporte bouchée. Prenez garde aux vendeurs ambulants qui
vous proposent des plats typiques et aux rencontres fortuites. Soignez particulièrement votre hygiène corporelle. Le sida, le paludisme et les maladies vénériennes sont ici monnaie courante. »
II dut se résigner à rester dans sa chambre d'hôtel, enfermé à
double tour. Il aurait voulu rentrer immédiatement dans son pays, mais
son billet - non modifiable - ne le lui permettait pas. Une semaine
entière dans cet enfer promotionné par des affiches mirifiques et par
une page séductrice et trompeuse sur le Web !
C'est un extrait de brochure pour un séjour d'une semaine en banlieue parisienne ?? :D
pour mieux vous suivre çà y est la carte est achetée, aussi commencer par nommer les villes où vous faites escales et celles qui vous marquent histoire de vous suivre aussi et voyager avec vous merci au fait le voyage au coeur zein d wazemmes fut délicieux bisous mum
rep mess anonyme:
c est vrai qu il y a des touristes qui reagissent comme cela et que l on prend vite peur si on ne sait se raisonner. c est vrai aussi que le cambodge sort a peine d une situation politique atroce et qu il y a qq annees il n etait guere conseille de s y ballader. heureusement aujourd hui le cambodge est un pays plus sur. on s y sent si bien...
C'est une bonne chose! En tout cas, c'est vrai que la chute de cette petite histoire est bien sympa!
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