LAOS (suite et fin)
Apres Muang Sing, nous avons passé la nuit a Udomxai et rejoint Muang Ngoi le lendemain.
Muang Ngoi, et ses alentours, est un petit endroit paradisiaque auquel on accède après une heure de bateau sur la Nam Ou. Il n y a pas de véhicule, ni de route d’ailleurs, seulement des petits chemins, des rivières, des rizières et des collines autour. On trouve quelques formations comme a la baie d Along, c est vraiment très joli. Autour c’est la jungle et tout le monde y croise des serpents…Bambous, cocotiers, c est très exotique. Il n y a de l électricité que de 18h a 21h, heure a laquelle le village tombe dans le noir et le silence.
Nous avons trouve des compagnons de route tres sympas. Sur notre pirogue, il y avait beaucoup de français, et nous avons vite constitue, naturellement, un groupe de 10 « inséparables » pendant 5 jours. On ne devait pas rester tant de temps à Muang Ngoi mais c était si bon. On a beaucoup squatte tous ensemble autour d une table, a boire ou a manger.
Venant de Chine, ça faisait un baille qu on n’avait pas rencontre de gens, et la, tout le monde était vraiment cool. Le chiffre 10 ne paraissait plus du tout effrayant.
Pour loger, tout le monde a son petit bungalow en bambou sur pilotis et son hamac devant, face a la rivière et à la montagne.
On a goûte quelques spécialités comme les petit poissons fris ou les algues séchees en fines feuilles comme du papier noir et qui rappelle le goût des épinards. Il y a aussi le Laap : viande hachée pimentée, mélangee a de la menthe et du citron.
Parmi eux, il y avait Ben, un expat qui vit a Luang Prabang. Comme il a mis en place une association pour aider un village un peu plus loin sur la rivière, on s est joint a lui pour une expédition la bas. On a loue un bateau pour atterrir dans un village vraiment magnifique aux maisons dispachees autour d une grande allée bordee de cocotiers. On a embarque avec nous 50 bouteilles de bière, acheté un cochon sur place et improvise un banquet.
Venant de Chine, ça faisait un baille qu on n’avait pas rencontre de gens, et la, tout le monde était vraiment cool. Le chiffre 10 ne paraissait plus du tout effrayant.
Pour loger, tout le monde a son petit bungalow en bambou sur pilotis et son hamac devant, face a la rivière et à la montagne.
On a goûte quelques spécialités comme les petit poissons fris ou les algues séchees en fines feuilles comme du papier noir et qui rappelle le goût des épinards. Il y a aussi le Laap : viande hachée pimentée, mélangee a de la menthe et du citron.
Parmi eux, il y avait Ben, un expat qui vit a Luang Prabang. Comme il a mis en place une association pour aider un village un peu plus loin sur la rivière, on s est joint a lui pour une expédition la bas. On a loue un bateau pour atterrir dans un village vraiment magnifique aux maisons dispachees autour d une grande allée bordee de cocotiers. On a embarque avec nous 50 bouteilles de bière, acheté un cochon sur place et improvise un banquet.
L association a distribue du matériel scolaire au chef du village et des ballons aux enfants ravis. Une grande partie de foot s est organisee sur la plage et de longues parties de pétanque ont regroupe les hommes. Laisse en héritage par les français, chaque village a son terrain de jeu de petanque et même certaines cours de recrée…mais il n y a pas encore le pastis qui va avec!
Nous avons visite le village, squatte sur la plage au milieu d enfants euphoriques et incroyablement souriants, suivi l abattage du cochon, son dépeçage et sa cuisson version méchoui improvise sur des broches en bambou (voir les photos plus bas). On a sorti le sticky rice dans ses petits paniers tresses et l alcool s est mis a couler a flot. Ah ! Le Lao lao (alcool de riz local), il est terrible celui la. Il en a fait des dégâts…que je tairai. Ce qui est sur, c est que les français n ont pas tenu le choc, et pourtant c était des bretons ! Avant que ça ne degenere en un grand n importe quoi, on a eu le droit a une cérémonie pour nous porter bonne chance. Au milieu de la table ils avaient installe un cone décore de fleurs et de bouts de ficelles blanches. Autour, sur un plateau : de la viande, du riz et autres aliments. Apres avoir tous joint les mains sur le plateau et écoute les plus ages énoncer des recettes miracles pour la chance, chacun est venu nous mettre les ficelles blanches autour des poignes, sorte de bracelet brésilien porte bonheur qu on a du conserver entre 3 et 7 jours.
Une fois terminee, les cul sec au lao lao ont repris et les « farengs » (étrangers,c est a dire: nous) sont tombes KO.
On a tous dormi dans la même pièce chez le chef et sommes partis tranquillement après un petit déjeuner tardif.
L aprèm on est allé sur une plage le long du mekong mais l eau contenait un peu trop d algues (celles comestibles qu on avait goûte auparavant). On a discute toute l aprèm et lu des magazines, courrier international et In Style, qu on était trop content d avoir trouve dans un resto.
Le soir on a remis ça chez Titmo, un ami de Ben, qui nous a invite a mange dans sa hutte. On a eu le droit, une nouvelle fois, a la cérémonie.
Calmes par le lao lao de la veille, tout le monde est reste sage.
Le lendemain on est allé se promener avec Marine dans la campagne environnante jusqu au petit village de Banna. Avec Sylvain, on a continue jusqu a un village plus loin, en traversant 8 ou 9 fois la rivière, Sylvain les pieds dans l eau et moi sur son dos. C était très sympa comme journée.
Le soir, on s est a nouveau tous réunis, Titmo nous a apporte les nems de sa femme et un gros poisson cuisine.
Nous avons décide de rester un jour supplémentaire pour un glandage total tandis que les autres ont pris la direction de Luang Prabang.
On a tous dormi dans la même pièce chez le chef et sommes partis tranquillement après un petit déjeuner tardif.
L aprèm on est allé sur une plage le long du mekong mais l eau contenait un peu trop d algues (celles comestibles qu on avait goûte auparavant). On a discute toute l aprèm et lu des magazines, courrier international et In Style, qu on était trop content d avoir trouve dans un resto.
Le soir on a remis ça chez Titmo, un ami de Ben, qui nous a invite a mange dans sa hutte. On a eu le droit, une nouvelle fois, a la cérémonie.
Calmes par le lao lao de la veille, tout le monde est reste sage.
Le lendemain on est allé se promener avec Marine dans la campagne environnante jusqu au petit village de Banna. Avec Sylvain, on a continue jusqu a un village plus loin, en traversant 8 ou 9 fois la rivière, Sylvain les pieds dans l eau et moi sur son dos. C était très sympa comme journée.
Le soir, on s est a nouveau tous réunis, Titmo nous a apporte les nems de sa femme et un gros poisson cuisine.
Nous avons décide de rester un jour supplémentaire pour un glandage total tandis que les autres ont pris la direction de Luang Prabang.
C'est clairement l endroit que j ai préfère au Laos. Un petit coin de paradis. Écriture, lecture, hamac, baignade…on serait bien reste encore quelques jours mais il y a tant de choses à voir, il faut avancer un peu.
Direction Luang Prabang ou nous avons passe la première soirée avec les autres que nous avons retrouve dans la guest house de Ben, la Vilay GH. C était aussi la dernière car tout le monde a pris des chemins différents le lendemain.
Luang Prabang est une petite ville très calme, au style colonial, blindée de français et de business tenu par des expats. On a fait le tour des dizaines de temples aux extérieurs kitchs et brillants mais très jolis malgré tout. Toits en pagodes, et murs décores aux pochoirs, peinture dorée sur fond rouge ou noir…ça j adore.
Le soir on mangeait au marche de nuit ou pour un demi dollar tu remplis ton assiette au buffet végétarien. Il y a, a cote, le marche de nuit « artisanal », une immense rue en braderie ou je me suis offert 2 superbes châles a 5 $ pièces. On a fait quelques expos sans grand intérêt, traverse le mekong pour visiter le village d en face, sans grand intérêt non plus.
On est allé dire définitivement au revoir à Ben et à Anne et Seb qui essaient de s’installer à Luang Prabang pour monter une pizzeria.
On a rejoint la capitale. Vientiane, la ou notre JF national a vécu pendant un an.
Vientiane, c est comme a Luang Prabang, tout est complet ou cher et c est la galère pour trouver un hôtel a 5$. C’est la première fois que je voyais ça en Asie, mis a part a Chandigarh en Inde. Les 2 fois on a fini par trouver après une recherche approfondie.
Le long du mekong, on s est installe dans un resto en plein air et on s est offert de délicieux et bien gros travers de porc avec du sticky rice et sa sauce soja : un petit délice. On a visite Vientiane qui n est pas une ville très attrayante et intéressante: quelques temples, une espèce d arc de triomphe lao et une grande stupa dorée, voila a peu près les curiosités qu offre la capitale.
Ce que nous avons aime c est le retour aux sources. On a en effet squatte pas mal le centre culturel français ou l on peut lire tous les journaux et magazines français…ça requinque.
Et on a enchaîne la soirée dans un des nombreux restos français. On a opte pour « Le Central » que JF nous avait conseille pour le meilleur moelleux au chocolat…et la on s est fait vraiment plaise ! Le sourire ne m a pas quitte de la soirée, on est tare avec notre bouffe, nous les français.
Pour vous montrer que nous n avons rien a envier a vos menus de noël, voici mon repas : en entrée, une brique de camembert fondu, salade, pommes, asperges et noix de cajou, puis magret de canard sauce poivre vert et gratin de pomme de terre, suivi d une putain d'assiette de fromages (le pied total !!) et pour finir le fameux moelleux au chocolat qui déchire tout. On est rentre repu, le bide tendu, près a exploser.
Petits plus sur le Laos:
- On a jamais eu a faire a des rabatteurs, personne ne te demande jamais rien, il n y a pas de mendicité non plus.
- Les Lao ont de très belles lèvres bien dessinées et charnues. Les hommes s épilent les poils de barbes, mais bon y a pas grand-chose à faire car ils ne sont pas du genre poilus. Quant aux femmes, leur coquetterie se résume à leurs ongles. Elles sont fans de vernis, de toutes les couleurs et avec motifs si possible.
- La spécialité locale semble être le balai végétal. Dans tout le nord, les herbes a balai sèchent le long des routes.
- Ce qui est fou en Asie, en général, c est le mimétisme. Si quelqu'un fait une jolie deco, quelque chose d original, un menu particulier ou une boutique innovante, immédiatement le voisin, puis tout le quartier, s y met et fait la même chose. Le leader asiatique doit souvent peter un plomb car chaque idée est pompee, repompee. Ce n est pas pour rien que ce sont les spécialistes de la contrefaçon. Ils passent leur temps a tout imiter, il donne parfois l impression, a ce niveau la, de n avoir aucune personnalité, imagination ou créativité. Et c est parfois ennuyant de voir ces rangées de stands identiques.
Et on a enchaîne la soirée dans un des nombreux restos français. On a opte pour « Le Central » que JF nous avait conseille pour le meilleur moelleux au chocolat…et la on s est fait vraiment plaise ! Le sourire ne m a pas quitte de la soirée, on est tare avec notre bouffe, nous les français.
Pour vous montrer que nous n avons rien a envier a vos menus de noël, voici mon repas : en entrée, une brique de camembert fondu, salade, pommes, asperges et noix de cajou, puis magret de canard sauce poivre vert et gratin de pomme de terre, suivi d une putain d'assiette de fromages (le pied total !!) et pour finir le fameux moelleux au chocolat qui déchire tout. On est rentre repu, le bide tendu, près a exploser.
Petits plus sur le Laos:
- On a jamais eu a faire a des rabatteurs, personne ne te demande jamais rien, il n y a pas de mendicité non plus.
- Les Lao ont de très belles lèvres bien dessinées et charnues. Les hommes s épilent les poils de barbes, mais bon y a pas grand-chose à faire car ils ne sont pas du genre poilus. Quant aux femmes, leur coquetterie se résume à leurs ongles. Elles sont fans de vernis, de toutes les couleurs et avec motifs si possible.
- La spécialité locale semble être le balai végétal. Dans tout le nord, les herbes a balai sèchent le long des routes.
- Ce qui est fou en Asie, en général, c est le mimétisme. Si quelqu'un fait une jolie deco, quelque chose d original, un menu particulier ou une boutique innovante, immédiatement le voisin, puis tout le quartier, s y met et fait la même chose. Le leader asiatique doit souvent peter un plomb car chaque idée est pompee, repompee. Ce n est pas pour rien que ce sont les spécialistes de la contrefaçon. Ils passent leur temps a tout imiter, il donne parfois l impression, a ce niveau la, de n avoir aucune personnalité, imagination ou créativité. Et c est parfois ennuyant de voir ces rangées de stands identiques.
4 Comments:
Merci Marie Soleil pour cet aperçu paradisiaque de vos 15 jours au Laos!! ça donne envie d'y aller, que le faisons nous?
J'attends les photos avec impatience, Sylvain va surement te suivre pour les mettre sur le site.
Bises
Les Pvcistes
merci pour le coucou au téléphone, un plaisir avant votre départ pour la Birmanie, où je l'espère vous trouverez malgré votre septicisme l'occasion de remplir de nouveau le blog des photos et textes qui nous enchantent, car le Myamar est riche en diversités tant d'achitectures que de paysages, à suivre donc...à défaut le bon vieux aérogramme est toujours en service et le téléphone aussi bonne continuation à tous deux
bisous
Hello, Internet en Birmanie c est l horreur, ce sera donc vraiment un mois sans blog, sans mails, sans news donc, mais tout va bien pour l instant, les gens sont trop gentils, on vous en dira plus en rentrant...
bises a tous
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